Interview David ROUSSIER | Distillerie Warenghem
Pouvez-vous nous raconter l'histoire de la distillerie ?
Ha gallout a rit kontañ deomp istor ar strilherezh?
C’est une longue histoire, parce que la distillerie a été créée en 1900. Elle a été créée par Léon Warenghem qui était originaire du Nord de la France, comme son nom l’indique, et qui s'est installé pour faire une distillerie qui faisait des liqueurs en 1900 à Lannion.
Il a été liquoriste pendant 80 ans, et le truc qui nous a fait le plus connaître depuis, c'est qu’on a été la première distillerie à faire du whisky en Bretagne et en France. Depuis, c'est un peu le whisky qui nous porte aujourd'hui, c'est quand même le principal de notre activité. Mais on fait aussi du chouchen, des produits à base de pommes type Fine Bretagne et pommeau de Bretagne, et on fait toujours les liqueurs qu'on faisait il y a 120 ans.
Et puis c’est aussi une histoire de famille parce qu’il y a eu Léon Warenghem le fondateur, il y a eu son fils et son petit-fils. En fait, son petit-fils s’est associé avec Yves Leizour qui était quelqu'un du coin pour le coup. Après il y eu Gilles qui à lui lancé le whisky et moi je suis arrivé pour prendre la suite de mon beau père, voilà donc ça reste une histoire familiale.
Un istor hir eo, peogwir e oa bet krouet ar strilherezh e 1900. Krouet e oa bet gant Léon Warenghem a oa genidik eus Norzh Bro-C’hall, evel m’en diskouez an anv, hag en em staliet en doa evit ober ur strilher.
E-pad 80 vloaz e oa bet likorour, hag an dra brudetañ abaoe eo e oa bet ar strilherezh kentañ o fardañ wiski e Breizh hag e Frañs. Abaoe m'eo un tammig ar wiski a zoug ac'hanomp hiziv an deiz eo an dra bennañ hon obererezh memes tra. Met fardañ a reer ivez chouchenn, produioù diwar avaloù evel Fin Breizh hag avaloù eus Breizh. Ha c'hoazh e vez graet al likeroù a veze graet 120 vloaz zo.
Hag un istor familh eo ivez peogwir e oa bet Léon Warenghem an diazezer, e vab hag e vab-bihan. E gwirionez en doa kejet e vab-bihan gant Yves Leizour a oa unan eus ar c’hornad evit se. Goude e oa bet Gilles o reiñ ar wiski dezhañ ha me zo en em gavet evit heuliañ ma zad kaer.
Quel était votre parcours avant de reprendre la distillerie ?
Petra e oa ho hentad a-raok adkemer ar strilherezh?
Un parcours assez classique, en école de management et puis j'ai commencé à travailler dans la comptabilité et dans l’audit financier. Et puis en fait, c’était plus un complément de formation qu'autre chose et quand l'opportunité s'est présentée de venir à la distillerie, j'ai un peu sauté sur l'occasion.
Un hentad klasel a-walc’h, e skol ar merañ, ha goude-se em eus kroget da labourat war ar gontouriezh hag an aodit an arc’hant. Ha neuze, e gwirionez, ne oa ket mui ur stummadur ouzhpenn hag ur wech ma oa tro da zont d’ar strilherezh em boa lammet un tamm war an dro.
Quelles sont les 3 valeurs qui vous tiennent à cœur ?
Petra eo an 3 dalvoudegezh a zalc’h ac’hanoc’h e-kreiz?
Je pense, le côté collectif, le fait de voir la distillerie comme un collectif de gens qui travaillent ensemble pour une communauté locale, c'est un truc assez important pour nous. Le fait d'être vrai, j’aurais bien dit authentique, mais tout le monde le dit, mais être vrai, je trouve même que ça a une dimension un peu supérieure. Le fait d'être honnête par rapport à ce qu'on fait et assez transparent là-dessus. Et puis la convivialité parce que quand même le whisky, c'est un produit convivial.
Evidomp-ni eo pouezus a-walc'h gwelet ar strinkerezh evel ur strollad tud a labour asambles evit ur gumuniezh lec'hel, a gav din. Gwir eo, em bije lavaret gwirion, met an holl o deus lavaret, met gwir eo, a gav din zoken ez eo un tammig uheloc’h. Bezañ onest e-keñver ar pezh a vez graet ha treuzwelus a-walc'h war se. Ha neuze ar vignoniezh, peogwir ez eo ar wiski ur produ a vignoniezh memes tra.
Pourquoi avez-vous choisi le nom Armorik pour vos whiskys ?
Perak ho peus dibabet an anv Armorik evit ho whiskys?
Alors, moi, je n’étais pas à la conception de ce nom, mais je suis assez content qu'il soit arrêté sur ce nom-là. J'ai vu d'autres pistes et je préfère Armorik clairement, je suis content qu'ils aient choisi ça. Je pense que l'idée de base, c'était de trouver un nom qui soit évocateur de la Bretagne. Et on a quand même le Massif armoricain, la péninsule armoricaine, et même le nom romain de la Bretagne qui était Armorica. Et puis c'est un nom qui passe bien à l’étranger même si ce n’était pas forcément le but à l'origine. Il se prononce bien en anglais. Et quand on va en Allemagne par exemple, on fait souvent une petite blague avec Astérix et Obélix.
Neuze ne oan ket evit meizañ an anv-se, met laouen a-walc’h on ma vefe termenet war an anv-se. Gwelet'meus loabroù all ha gwelloc'h 'vit Armorik, splann eo, laouen on o deus dibabet se. Soñjal a ra din e oa ar mennozh diazez kavout un anv hag a zegas da soñj eus Breizh. Ha koulskoude e kaver Torosad Arvorig, al ledenez Arvorig, hag an anv roman eus Breizh a oa Arvorig zoken. Ha neuze ez eo un anv hag a dremen mat en estrenvro, ha pa ne vefe ket ar pal en deroù dre ret. En em zistagañ a ra mat e saozneg.
Quels impacts la région bretagne a-t-elle sur l’identité et la qualité des produits de la distillerie ?
Peseurt efedoù he deus rannvro Breizh war identelezh ha kalite produioù ar strilherezh?
Tout ! Déjà, on est cofondateur de l'indication géographique Whisky Breton, où on a voulu écrire dans le marbre qu'est-ce que c'est qu'un whisky breton et avoir une vraie définition. Donc aujourd'hui un whisky breton, c’est un whisky qui est brassé, distillé et vieilli en Bretagne. C’est un peu la base de notre engagement. Aussi la qualité de l'eau, c'est hyper important. On a un sous-sol en Bretagne qui est assez particulier, on a une eau qui est mécaniquement différente de celle que l’on peut trouver ailleurs, ça, c’est un des points. On a un climat qui est quand même particulier aussi, qui est un peu différent du reste de la France. Donc voilà ne serait-ce que ces 2 éléments-là, on va dire, c'est un peu ce qu'on pourrait appeler le terroir si on va jusque-là. Même au-delà de ça, nous avec Armorik qu'on essaye de véhiculer la culture bretonne au sens large, on parlait de collectif et de convivialité dans les valeurs typiquement, la Bretagne, je pense que c'est assez reconnu généralement pour ces aspects-là.
Pep tra! Kensaver omp dija ar meneg douaroniel Whisky Breton, e-lec'h m'hon eus bet c'hoant da skrivañ er marbr petra eo ur wiski breizhek Hiziv an deiz ez eo ur wiski breizhat, ur wiski a vez breset, strilhet ha kozh e Breizh. Sed aze un tamm diazez hon engouestl. Kalite an dour zo dreist-holl neuze. Un danvez zo e Breizh hag a zo dibar a-walc’h, un dour zo disheñvel a-fet mekanikoù diouzh an hini a c’haller kavout e lec’h all, Un hin dibar zo ivez memes tra, un tamm disheñvel diouzh ar peurrest eus Frañs. Setu ne vefe nemet an 2 elfenn-se, da lavaret, un tammig eo ar pezh a c'hallfemp ober eus an tiriad ma'z afemp betek-henn. En tu-hont d'an dra-se zoken, ni hag Armorik a glaskomp kas sevenadur Breizh war-raok er ster ledan, e veze komzet eus a-stroll hag eus a v.
Quelles sont les engagements de la distillerie en matière de durabilité et de responsabilité sociale dans sa production ?
Petra eo engouestloù ar strilherezh a-fet padusted hag atebegezh sokial en he froduadur?
C’est un vaste sujet, déjà, je pense, on est l’une des rares distillerie à avoir annoncé qu’on ne grossirait pas tant qu’on n’aurait pas trouvé des solutions. Notamment, en termes de décarbonation, là, on sort d'une grosse phase d'investissement où on a divisé quasiment par 3 notre consommation d'eau. Parce qu'en fait le whisky, c'est quand même beaucoup d'énergie et beaucoup d'eau pour transformer des céréales en alcool. En partant de là, si on n'essaie pas de le faire le mieux possible, c'est un peu compliqué, donc on travaille beaucoup à la réduction d'eau.
Et en termes de céréales on travaille de plus en plus en local, pas uniquement parce que ça fait beaucoup de transports. On travaille aussi en bio exclusivement depuis quelques années. Ça ce sont les engagements les plus évidents.
On essaye également de modifier notre bouteille pour la rendre plus légère, on essaye d'inclure l'écoconception dans nos produits. Ce n’est pas toujours facile, les gens veulent toujours des étuis, même si on aimerait bien pouvoir s'en débarrasser. Ici, à la boutique, on a un concept de vente en vrac.
Puis après, sur la partie responsabilité sociale, on a un volet partage de la valeur de l'entreprise qui est assez développée, je pense par rapport à d'autres entreprises similaires. On essaye aussi d'être impliqués dans notre tissu local que ce soit via du mécénat que ce soit participer ou soutenir des événements, des festivals…
Ur sujed bras eo, da’m soñj, unan eus an nebeud strilherezhioù hon eus disklêriet n’hor bije ket pounner keit ha ne vije ket kavet diskoulmoù. A-fet digarbon, dreist-holl, e teuomp er-maez eus ur prantad postañ bras ma'z eus bet rannet hon bevezadur dour dre dri pe dost. Abalamour d'ar wiski a ra, koulskoude, ez eus kalz a energiezh hag ur bern dour evit treuzfurmiñ edoù en alkool. Ma ne glasker ket ober an dra-se ar gwellañ ez eo un tamm diaesoc'h, neuze e labourer kalz evit digreskiñ an niver a vrezhonegerien.
Hag evit a sell ouzh an edoù e labourer muioc’h-mui er c’horn-bro, ha n’eo ket hepken abalamour ma vez graet kalz a dreuzdougen. Labourat a reer war ar bio ivez abaoe un nebeud bloavezhioù hepken. Sed aze an engouestloù pennañ, anat eo.
Klask a reomp ivez kemmañ hor boutailhoù evit lakaat anezho da vezañ skañvoc'h, klask a reomp lakaat an ekokeizañ e-barzh hor produioù. N’eo ket aes atav, c’hoant o deus an dud atav da vezañ muntret, ha pa vefe plijet d’an den gallout en em dennañ eus an dra-se. Amañ, er stal, e kaver ur meizad gwerzhañ a-drak.
Ha goude-se, war al lodenn atebegezh sokial, e vez rannet talvoudegezh an embregerezhioù hag a zo diorroet a-walc'h e-keñver embre Klask a reomp ivez kemer perzh en hor rouedad lec'hel, pe e vefe dre ar mesenerezh, pe e vefe kemer perzh pe harpañ darvoudoù, festivalioù...
Quel est votre whisky Armorik préféré ?
Petra eo ho wiski Armorik a blij ar muiañ deoc'h?
Ça ce n’est pas facile comme question, si on poussait le trait, ce serait un peu comme demander, c'est lequel mon enfant préféré. Donc sans aller jusque-là, non en fait ça dépend tellement des moments de consommation. C'est clair que quand j'ai envie de tourbé quand il fait un peu frais, un peu pluvieux, le Yeun Elez c'est parfait. Là, en ce moment, j'avoue que le 10 ans, il est très bien, mais il est sorti il y a un mois. En fait, il y a des whiskys pour tous les moments de la vie, donc je n’ai pas de préféré en soi.
N’eo ket aes kaozeal, ma bountfemp al linenn e vefe un tamm evel goulenn, peseurt hini a blij ar muiañ d’am bugel. Neuze, hep mont betek-henn, n'eo ket diouzh mareoù bevezadur kement-se. Splann eo, pa'm eus c'hoant da drobañ pa vez un tamm fresk, un tamm glaveier, emañ ar Yeun Elez a-feson. Aze, er mare-mañ, anzav a ran eo brav-kenañ an dek vloaz, met deuet eo er-maez miz zo. Evit gwir ez eus wiski evit kement mare zo er vuhez, setu n’em eus ket kavet gwelloc’h evidon-me.
Quels sont vos projets futurs pour la distillerie, envisagez-vous de nouveaux produits ou des collaborations ?
Petra eo ho raktresoù da zont evit ar strilherezh, daoust ha soñjal a rit produioù nevez pe kenlabourioù?
Oui toujours, dans les chais, on a plein de trucs, plein de projets qui attendent qui ne demande qu’à être embouteillés un jour. Des collaborations, on en fait régulièrement, là on en fait une avec une brasserie locale. On est en train de discuter des collaborations avec des gens dans le rhum par exemple. On a pas mal de projets comme ça, après les projets plus structurant au niveau de la distillerie, on a les anciens abattoirs de Lannion dans lequel on a déjà créé la tonnellerie. Et puis on est en train de réfléchir à un projet de bar à whisky et de mini-distillerie/brasserie sur le site.
Ya bepred, er c’hodoù ez eus kalz traoù, kalz a raktresoù o c’hortoz na c’houlennont nemet bezañ bountellet un deiz bennak. Kenlabourat a reer ingal, eno e vez graet unan gant ur vreserezh eus ar vro. Emaomp o kaozeal kenlabourat gant tud er rom da skouer. N'eus ket kalz raktresoù eveldomp evel-se, goude ar raktresoù frammusoc'h a-fet strinkerezh, ez eus tiez-lazhañ kozh Lannuon ma Ha neuze emaomp o prederiañ war ur raktres davarn wiski ha ministilherezh/breserezh el lec’h-mañ.
Avez-vous une anecdote dans l'histoire de la distillerie à nous raconter ?
Un istor ho peus en istor ar strilherezh da gontañ deomp?
S'il y a une anecdote que j’ai pas mal utilisée au tout début quand on allait à l'export et qu’on a commencé à faire des single cask, des choses comme ça… En fait, en me baladant dans les chais, un jour, j’ai découvert qu’on avait des fûts de sauternes par exemple. Et à l'époque, ce n’était pas forcément très courant là aujourd'hui y a plein de gens qui font des finishs dans les années 2010, on n’est pas forcément autant. Du coup, j'ai posé la question à mon beau-père, il n’était pas hyper convaincu par le produit, il ne savait pas quoi en faire, ça traînait dans un coin. Et en fait, c'est le premier single cask qu'on a fait en Allemagne donc un fût unique embouteillé tout seul, donc seul, on joue l’effet encore plus haut de gamme que nos embouteillages donc en fait un truc qui est un peu oublié, c’est devenu un produit d’exception. C’est un peu la magie de se balader dans les chais, on retombe sur des trucs qu’on avait oubliés et qui peuvent faire des produits fantastiques.
Ma’z eus un degouezh am boa implijet kalz en deroù pa oamp o vont d’an ezporzhiañ ha pa oamp krog d’ober single cask, traoù evel-se... E gwirionez, en ur bourmen er c’hadorioù, un deiz em boa gwelet e oa fustoù saotrennoù, da skouer. Ha d’ar c’houlz-se ne oa ket dre ret alies-tre aze hiziv an deiz ez eus kalz a dud oc’h echuiñ er bloavezhioù 2010, n’omp ket dre ret Setu perak em boa lakaet ar goulenn-se da’m zad-kaer, ne oa ket gourc’hemenet gant ar produ, ne ouie ket petra ober, traoù all a oa en Hag evit gwir ez eo ar c'hentañ single cask hon eus graet ur fust hep e bar en Alamagn. Un dra hag a zo bet ankounac’haet un tamm eta, deuet eo da vezañ ur produ espar. Un tamm hud eo pourmen er c’hadorioù, klask a reer en-dro traoù hon doa disoñjet hag a c’hall ober traoù marzhus.
Présentation de la Distillerie Warenghem
Implanté sur la côte de granit rose de Lannion, la Distillerie Warenghem a su graver son nom dans l'histoire des spiritueux bretons.
Tout a commencé en 1900, lorsque Léon Warenghem a fondé l’entreprise avec l’Elixir d’Armorique. Au fil des années, la famille a continué d'innover, élargissant son catalogue de liqueurs et lançant, en 1987, le premier whisky français. Puis, 11 ans après, Armorik, le 1er single malt français fut dévoilé, marquant un tournant majeur.
Aujourd'hui, la Distillerie Warenghem continue d'écrire son histoire, et est membre de l'Indication Géographique Whisky Breton, une reconnaissance de leur savoir-faire exceptionnel.
À l'intérieur de leurs alambics pot still en cuivre d’inspiration écossaise, le processus de distillation prend vie. Des mains expertes surveillent chaque phase, veillant à ce que seuls les arômes les plus fins et les plus délicats soient capturés.
Dans leurs chais, le whisky commence son voyage de maturation. Les fûts, soigneusement sélectionnés, confèrent à leur whisky son caractère unique, lui offrant le temps nécessaire pour développer sa complexité et sa profondeur.
Bienvenue à la Distillerie Warenghem, où chaque gorgée révèle les saveurs uniques de la Bretagne.
War aod ar Vein Ruz e Lannuon emañ an Distillerie Warenghem. Gouezet he deus skrivañ hec'h anv en istor speredelezh Breizh.
Krog e oa pep tra e 1900, pa oa bet krouet an embregerezh gant Léon Warenghem, gant an Eliksir d’Arvorig. A-hed ar bloavezhioù he deus kendalc'het ar familh da neveziñ, da ledanaat he c'hatalog likorioù ha da reiñ lañs, e 1987, d'ar wiski. Goude-se, 11 vloaz war-lerc’h, e voe diskuliet Armorik, ar 1añ single malt gall, ar pezh a ziskouez un dro bras.
Hiziv an deiz e kendalc'h ar Distillerie Warenghem da skrivañ hec'h istor, hag ezel eo eus ar Meneg Douaroniel Whisky Breton, un anaoudegezh.
E diabarzh o albomigoù pot still e kouevr awenet gant Bro-Skos e teu an argerzh strilhañ da vevañ. Gant daouarn skiantourien e vez evezhiet pep prantad, ha teurel a ra evezh ma ne vo tapet nemet ar frondoù tanavañ hag ar re c’hwek.
En o c’hig e krog ar wiski da vageal. Gant ar fustoù, dibabet pizh, e vez roet d’o wiski heverk dibar, ha roet e vez dezho an amzer ret evit diorren ar c’hemplezhder hag an don.
Degemer mat e Strinkerezh Warenghem, ma tiskouez pep a blaz dibar Breizh.