Distillerie des Menhirs : le savoir-faire EDDU en 4 secrets

1. Oser travailler le blé noir, pour imaginer un whisky breton inégalable

Après avoir fondé sa distillerie en Bretagne en 1986, Guy Le Lay décide de donner vie à une idée qui lui trotte dans la tête : mettre au point le tout premier whisky de blé noir. Du jamais vu à l’échelle planétaire ! Et ce n’est pas un hasard, car le défi est de taille : cette céréale, également appelée sarrasin, n’est pas réputée pour sa productivité. Côté champ, son rendement est 4,5 fois inférieur à celui de l’orge. Et côté distillerie, l’écart est là aussi sans appel : son rendement en alcool est 2 fois moins important que celui de l’orge…

Mais Guy en est certain : quand on parle de puissance aromatique, le blé noir a tout d’un grand ! Pour passer du rêve à la réalité, il se retrousse les manches et s’entoure de spécialistes. Pierre Durosset, chercheur à l’ADRIA de Quimper, l’aide à travailler le blé noir du maltage jusqu’à sa fermentation. Robert Léauté, ancien maître de chai réputé de Cognac, lui livre quant à lui de précieuses clés pour la distillation, l’élevage, et l’assemblage. Ainsi naît en 2002 la plus savoureuse des innovations : le whisky EDDU Silver, alcool breton pur blé noir (comme en atteste son nom : en langue armoricaine, « blé » se dit « ed » et « noir » se dit… « du ») !

Cette cuvée reconnue par les experts sera bientôt suivie d’autres créations, comme EDDU Gold (vieilli 10 ans) ou EDDU Grey Rock (blend de blé noir et d’orge).

2. Perpétuer la tradition de la chauffe à feu nu, pour des arômes irrésistibles

Pour élaborer EDDU, la Distillerie des Menhirs veille à chaque détail. Plus particulièrement, la distillation est une étape cruciale pour garantir la qualité de ce whisky français de Bretagne. Sur le devant de la scène, place donc à deux alambics traditionnels, rappelant à la fois les pot stillsd’Écosse et les alambics charentais !

C’est là que s’opère une première distillation du blé noir fermenté, afin de transformer ce wash en un distillat titrant à environ 26,5 % vol. Puis, lors d’une seconde distillation, les têtes et les queues (autrement dit les premières et dernières vapeurs d’alcool, moins délicates) ne sont pas conservées. Seul le cœur de chauffe est récolté : une eau-de-vie limpide, délicieusement aromatique, titrant à 70 % vol.  

Cet art de la distillation, la famille Le Lay le pratique depuis plus de 100 ans, et tient par-dessus tout à le préserver ! La distillerie artisanale est ainsi l’une des rares à maîtriser la chauffe à feu nu (plutôt que la chauffe à la vapeur, plus répandue de nos jours). Si cette méthode est à la fois exigeante et complexe à réaliser, elle dévoile aussi des nuances de cuisson hors du commun… Une simple gorgée de whisky EDDU Diamant suffit pour le comprendre !

3. Miser sur une jolie palette de barriques en chêne français, pour un élevage de caractère

Pendant le vieillissement sous bois, ce dernier va patiemment patiner les eaux-de-vie, et y apposer le sceau de son expression. Pour ciseler les whiskys de Bretagne EDDU, la Distillerie des Menhirs prend donc soin de sélectionner différents types de fûts remarquables.

Dans une autre vie, certaines de ses barriques de chêne français du Limousin ont accueilli du cognac ; d’autres ont veillé sur des portos ou des vins bourguignons. Fidèle à ses racines bretonnes, la distillerie utilise même des fûts neufs façonnés à partir de chêne de la légendaire forêt de Brocéliande, comme pour son whisky EDDU Brocéliande. Bref, au moment de l’assemblage, le maître de chai Kévin Le Lay dispose devant lui d’un magnifique éventail de whiskies pour créer l’exception bretonne ! 

Et si vous pénétrez un jour dans le chai-cathédrale de la Distillerie des Menhirs, soyez attentifs : vous apercevrez peut-être quelques fûts signés « Jean Vicard ». Plus qu’un secret de savoir-faire, cette marque est un clin d’œil à la tonnellerie Vicard, première fournisseuse historique de la Maison !

4. Mettre plus que jamais la Bretagne à l’honneur, cœur battant de la Distillerie des Menhirs

Lovée près d’un petit ruisseau du vallon de Pont-Menhir en Plomelin, la Distillerie des Menhirs profite d’un environnement naturel précieux : comme leur père, les trois frères Erwan, Kévin et Loig Le Lay s’engagent à faire rayonner cette terre à travers la production du whisky EDDU.

La famille travaille ainsi main dans la main avec des acteurs locaux. Son blé noir est 100 % breton, récolté à moins de 50 km de son site. Même le climat armoricain fait la différence : des températures plus douces que celles de ses cousins écossais et irlandais favorisent la maturation des whiskies. Enfin, ultime touche d’une œuvre patiente : la dilution à l’ancienne. Pendant l’élevage, l’ajout progressif d’une eau de source déminéralisée, d’une grande pureté, abaisse le degré d’alcool du spiritueux français.

Témoin de cet attachement profond à la Bretagne et à son savoir-faire ? La mention IGP « Whisky de Bretagne » présente sur chaque bouteille de whisky de la Distillerie des Menhirs, qui atteste d'une production bretonne de A à Z !

Après cette immersion au cœur du savoir-faire de la Distillerie des Menhirs, notre petit doigt nous dit que vous voulez passer de la théorie à la pratique… Pour cela, notre coffret de découverte EDDU est fait pour vous avec ses 3 whiskies EDDU Brocéliande, EDDU Gold et EDDU Tourbé !